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L'endométriose : Les facteurs de prédisposition de la maladie

  En effet, pour l’instant les scientifiques ne sont pas encore tout à fait capable de nous dire pourquoi une femme est atteinte d'endométriose.

 

Cette maladie est alors considérée comme une maladie génétique complexe dont l’expression vient de l’effet combiné de facteurs génétiques et environnementaux.

Contrairement à certaines autres pathologies, elle ne serait pas monogénique et plusieurs gènes mutés seraient donc responsables de la maladie.

 

  A- Facteurs génétiques

  Une prédisposition familiale à l’endométriose a été prouvé. En effet, l’endométriose est plus fréquente chez les femmes apparentées au 1er degré de femmes atteintes. De plus, une étude faite sur des jumelles homozygotes endométriosiques a prouvé que la part des facteurs génétiques dans la survenue de la maladie s’élevait à 51%.

Cependant, savoir quels gènes sont responsables de l’endométriose est compliqué car c’est une maladie multigénique. Chaque gène contribue très faiblement à la prédisposition de la maladie et la possibilité d’être atteinte par la maladie peut aussi dépendre de l’environnement.

Des études ont quand même réussi à savoir que l’endomètre ectopique et eutopique étaient semblable à 81%. Cette étude montre que 5000 gènes sont soit induits ou soit réprimés dans l’endomètre ectopique comparé à l’eutopique. Les gènes induits sont impliqués dans l’adhésion cellulaire et la matrice extracellulaire alors que les gènes réprimés jouent un rôle dans le cycle cellulaire.

 

   B- Facteurs environnementaux

  Les perturbateurs endocriniens ont été reconnus comme étant un facteur de prédisposition à

l’endométriose. Parmi eux, on peut trouver le Bisphénol-A et les phtalates par exemple. Ceux-ci

sont des agents chimiques qui peuvent reproduire les mêmes effets que ceux des hormones

naturelles, comme l’œstrogène, en interférant avec les voies effectrices de ces hormones. La

dioxine, qui regroupe une famille de polluants rejetés par les industries est également un facteur

de prédisposition à l’endométriose.

  En effet, le bisphénol A (BPA) est un produit chimique perturbant le système endocrinien avec activité ostrogénique. C’est un agoniste (substance ou médicament qui produit des effets identiques à ceux d'une substance de référence ) faible des œstrogènes pouvant se lier aux récepteurs nucléaires des œstrogènes α et β activer une réponse qui a été largement considérée comme la source de ses « effets » indésirables dans quelques études animales.

Ainsi, en se liant aux récepteurs des œstrogènes, le BPA peut avoir un effet positif sur la prolifération des cellules épithéliales.

  Le phtalate étant quant à lui un xénobiotique, il perturbe la morphologie cellulaire au niveau des jonctions communicantes. De plus, il lie le récepteur du prégnane X qui lui, altèrent la structure des jonctions communicantes dans les cellules épithéliales.Le phtalate étant un xénobiotique, il perturbe la morphologie cellulaire au niveau des jonctions communicantes. De plus, il lie le récepteur du prégnane X qui lui, altèrent la structure des jonctions communicantes dans les cellules épithéliales.

  L’alimentation a également un rôle dans la survenue de l’endométriose. En effet, alimentation influence le risque d’avoir une maladie oestrogéno-dépendante.

Une femme consommant des fruits et légumes frais aurait moins de risque de développer l’endométriose alors qu’une femme ayant une alimentation à base de charcuterie et de viandes rouges développerait plus de risques de prédisposition à la maladie.

Un régime riche en graisses augmenterait alors le taux d’oestrogènes pouvant circuler et cela favoriserait donc les maladies oestrogéno-dépendantes.

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