L'endométriose : l'infertilité
Malheureusement l'endométriose peut être responsable de l’infertilité chez les femmes. En effet, 25 à 50% des femmes atteintes d’endométriose sont touchées par l’infertilité.
On distingue deux cas différents :
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soit la stérilité est dû à un blocage mécanique du mouvement des ovocytes dans la trompe de Fallope que nous pouvons voir ci-dessous,
De May fait des gribouillis
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soit les patientes ne sont que légèrement atteintes de la maladie et dans ce cas la stérilité n’est pas dûe au blocage mécanique du mouvement des ovocytes. Cependant, de récentes recherches ont prouvé qu’une endométriose légère ne provoquerait pas de perturbation dans la reproduction.
Les scientifiques ne comprennent pas encore exactement comment l'endométriose peut engendrer l’infertilité mais certains ont cependant des pistes.
En effet, des chercheurs britanniques ont découvert un mécanisme qui expliquerait le lien entre l’endométriose et l’infertilité.
Pour cela, ils ont récupéré le liquide péritonéal, qui est en contact avec les trompes de Fallope, de six femmes atteintes d’endométriose et six femmes non malades. Les trompes contiennent à leur surface des cils épithéliaux qui vont emmener l’ovule le long des trompes jusqu’à que l’ovule rencontre le spermatozoïde.
Après avoir prélevé le liquide chez des femmes ayant subi une hystérectomie ( acte chirurgical qui consiste à enlever l'utérus, en entier ou seulement une partie. Il peut également impliquer la suppression du col de l'utérus, des ovaires, des trompes de Fallope et d'autres structures environnantes.) pour fibromes, ils ont observé l’effet de celui-ci sur les trompes de Fallope. Ils ont pu en conclure que la fréquence des vibrations ciliaires de l’épithélium des trompes avec le liquide des femmes malades était inférieur qu’avec celui des femmes non malades.
Ainsi, cette différence de fréquence montrerait que l'inhibition de la mobilité des cils épithéliaux pourrait expliquer l’infertilité des femmes souffrant d’endométriose.
Il y a également d’autres mécanismes connus engendrant l‘infertilité :
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l’augmentation des anticorps IgG et IgA, et des lymphocytes au niveau de l’endomètre qui peut affecter l’implantation embryonnaire
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Des anomalies hormonales, des dysovulations (production d’ovocytes de mauvaise qualité) et des effets délétères sur l’ovocyte sont évoqués dans beaucoup d’ études mais rien ne confirme ces affirmations. Cependant, des études récentes ont prouvé que les femmes qui ont recours à un don d’ovocytes de donneuses présentant une endométriose modérée présentent des taux de grossesse moins élevés.
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l’altération de la réserve ovarienne, surtout quand la patiente a eu des kystes dus à l’endométriose. Ceux-ci envahissent l’ovaire et détruisent une partie de la réserve d’ovule.
L’infertilité chez les femmes souffrant d’endométriose reste surtout lié aux lésions anatomiques tels que les endométriomes ovariens (kystes ovariens) et l’altération tubaire par exemple.
